Bonjour à toutes et à tous !
Mercredi 19 novembre 2025, plusieurs membres de la 29e ont participé à une soirée jeux de société organisée par Pierre et Yohann, de la formidable boutique « Le Remue-méninges ». Ils nous avaient concocté une sélection de jeux tournants autour des thèmes SFFF (Science-fiction, fantasy, fantastique).
Merci à eux !
Voici nos témoignages, du plus bref au plus long.
Laurent C.
J’ai commencé par Les possédés de la ville d’Ys, qui est une variante du célèbre jeu Les Loups-garous de Thiercelieux, adapté au folklore breton. Je me suis bien amusé. Ensuite, je suis passé au jeu MLEM : Space Agency, qui fonctionne sur le mode « stop ou encore », où nous incarnons des chats astronautes. J’ai bien aimé. Dans l’ensemble, j’ai passé une agréable soirée. À refaire.
Yannick L.
Lors de cette soirée, j’ai pu tester « MLEM Space Agency ». Ce jeu a pour thème la conquête de l’espace par les chats. L’expérience est intéressante, simple à comprendre, mais plus stratégique qu’il n’y paraît. Mélangeant course aux points de victoire et chance aux dés, ce jeu est parfait pour vos débuts de soirées apéro ludiques. Cependant, il peut devenir lassant. Ensuite, j’ai pu essayer « Légions », un jeu de cartes ayant pour toile de fond l’univers d’Abyss (la licence phare de la société d’édition Bombyx). « Légion » est un jeu de cartes rapide et simple à comprendre. Le but est de constituer des légions ayant à leur tête un héros, ce qui rapporte des points de victoire, de ou chopper cinq bannières. J’ai préféré ce jeu à MLEM. J’aimerais beaucoup participer de nouveau à ce genre de soirée à l’avenir : Le thème « SFFF » (Science-fiction, fantasy et fantastique », me semble propice à des expériences ludiques passionnantes.
Catherine C.
Je me suis d’abord lancée dans le jeu Les possédés de la ville d’Ys, que j’ai beaucoup apprécié : les cartes sont très belles et l’histoire est bien construite… On rentre vite dans le jeu, même en se retrouvant avec des inconnus. Les parties sont assez fluides, nous avons pu en enchaîner trois rapidement. Ensuite, nous avons essayé le jeu Top Ten, où il faut essayer de reconstituer une liste, par ordre de priorité (« du plus effrayant au moins effrayant », ou « de très méchant à très gentil »). Notre groupe s’est un peu étoffé par rapport au jeu précédent : nous étions 9, ce qui complique le jeu, car lors de chaque manche, une personne doit deviner l’ordre des réponses de toutes les autres. Il faut donc qu’elle se souvienne de tout ce que les autres ont dit, pour recevoir un minimum de jeton d’erreurs… Nous avons bien ri ! Pour une première soirée, je me suis vraiment amusée. J’attends la prochaine avec impatience.
François N.
Je me suis rapidement installé à la table sur laquelle Yohann avait installé Terraforming Mars: Expédition Arès. Je connaissais déjà le jeu Terraforming Mars, et j’étais curieux d’essayer cette version « allégée » (selon ce que j’avais lu sur Internet). Je n’ai pas été déçu ! Le principe est toujours le même : on se construit un « moteur » pour assimiler au plus vite de multiples ressources, que l’on dépense par la suite pour rendre la planète Mars habitable, et gagner ainsi des points de victoire. J’ai pu gagner de justesse, suite à un départage d’égalité en optant pour une stratégie basique : privilégier le long terme, pour accumuler le plus d’argent possible, pour construire le plus de trucs possibles, et finir par submerger tout le monde. À noter que pour une version allégée, le jeu nous a quand même pris pratiquement toute la soirée.
Ensuite, j’ai pu tester rapidement Osmosis, un jeu d’association d’idées coopératif qui m’a fait penser à Compatibility. J’ai bien aimé, mais clairement, mes interprétations étaient très différentes de celles des autres joueurs/joueuses.
La soirée s’est très bien passée, j’ai pu présenter notre fanzine à plusieurs personnes qui, sans oser l’acheter, se sont montrées intéressées.
Une fois les jeux terminés, nous avons discuté un peu avec l’équipe du Remue-méninge, en suggérant, pour une prochaine fois, d’organiser quelque chose qui permettrait à notre association d’intervenir davantage : par exemple, en faisant une petite présentation avant le démarrage des parties, sur un sujet en rapport avec l’un des jeux (comme il était question de jouer au jeu de Gwent, je pensais à une présentation de l’univers du Sorceleur). Cette piste de réflexion reste ouverte.
Laurent L. T.
Ayant pris soin de vérifier que je suis bien le joueur le plus expérimenté, c’est avec confiance que je me suis rendu à la soirée jeux du Remue-méninges spéciale 29e.
Une fois sur place et ayant procédé aux salutations d’usage, car je connais bien notre hôte et maître des lieux, qui me présente d’ailleurs avantageusement, ma trop grande confiance en moi va me faire commettre une erreur qui s’avérera funeste. Cette erreur est très bien connue de tous les wargames et autres joueurs de jeux de plateau : l’erreur de placement ! Au lieu de choisir une valeur sûre, où je pourrais disposer promptement de mes adversaires, comme Terraforming Mars ou Ganymède, que je connais déjà, j’opte pour un jeu d’ambiance, basé sur les loups-garous de Thiercelieux, mais à la mode bretonne, car rhabillé en ville d’Ys.
Le principe ludique est que c’est un jeu de majorité. Donc première partie, je suis un simple habitant et ça ne rate pas, je suis éliminé par les deux possédés, qui ont soit compris que je m’y connaissais bien, vu ma présentation à l’assemblée par ce traître de Pierre, soit appliquent le principe éternel des loups-garous : au premier tour, on élimine toujours le plus bavard. C’est un jeu où il faut faire profil bas. Hermès n’étant décidément pas de mon côté, je perds au rattrapage et tire une carte « repose en paix » au lieu de me réincarner en animal. Ceci dit, pour avoir vu les autres se changer en mouton, chat et autres mouettes dans les trois parties que nous avons jouées, j’en retiens qu’il vaut mieux la mort que le déshonneur. Les concernés se reconnaîtront. À la deuxième partie, je suis chirurgien, j’ai donc la capacité de me protéger moi-même et cela me permet de survivre, faire une chasse acharnée aux possédés que je démasque facilement pour le premier d’entre eux (il se reconnaîtra) et nous triomphons. Évidemment la troisième partie est très (trop) prévisible. Je me retrouve possédé, la voyante, appelée sorcière d’Ys dans cette version, regarde ma carte grâce à son pouvoir et me désigne à la vindicte populaire. Je suis mort encore une fois au premier tour. Je note pour moi-même qu’il va falloir que je vérifie à l’avenir si la nécromancie est active dans ce type de jeu.
Nous terminons par Top Ten, un jeu d’ambiance. Il s’agit de deviner, chacun son tour, le rang de chacun. Jeu de classement et d’intuition-expression donc. Pour préciser, l’ambiance est celle d’une visite le dimanche à Ikea (oui je sais même Cthulhu frémit d’horreur à une telle perspective), le premier tour consiste à dire quel objet on achète. Pour que ça soit moins simple, nous tirons chacun une carte, face cachée pour le public, avec un rang de 1 à 10 et en fonction nous devons décrire l’objet le plus simple, pour celui qui a la carte 1 au plus compliqué, pour celui qui a la carte 10. Le lecteur de la mission doit alors deviner le classement de chacun. C’est loin d’être évident, mais c’est amusant. Pour finir le tour, on aura d’ailleurs une mission Men in Black, plus proche de nos centres d’intérêt. Si vous avez bien compris le thème de cette soirée, je commets la moins bonne performance, mais je dois souligner qu’on m’a savonné la planche. Si, si, je ne suis absolument pas de mauvaise foi.
Avec un peu d’amertume, je me dis pour moi-même : « malheureux au jeu, heureux en amour ». Mais le dire n’a aucun effet, aucune princesse n’apparaît par miracle pour me consoler. Quelle soirée pourrie, vraiment ! Vivement la prochaine que je me venge. Pour me rattraper, j’ai quand même démarché un éditeur possible pour le club Fictionautes et fait la pub auprès des participants. J’espère que vous m’accorderez une médaille.
